Envie de profiter de la convivialité d’une bonne flambée ou de bénéficier d’une douce chaleur à la maison ? Pas de doute, les poêles et cheminées sont plus tendance que jamais ! Mais choisir le bon appareil peut être un vrai casse-tête qui soulève bien des questions…
Quelles différences existe-t-il entre un insert et un foyer ? Quels sont les divers combustibles possibles ? Dans quel cas privilégier un poêle à bois ou à pellets ? Comment déterminer la puissance de mon système de chauffage ? …
Afin de faciliter votre démarche, voici quelques pistes pour vous aider à trouver l’appareil qui collera parfaitement à vos envies, à vos besoins. Pour compléter et personnaliser ces informations ? Nous serons heureux de vous accueillir dans notre showroom !
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L’insert - aussi appelé cassette - est traditionnellement conçu pour s’encastrer dans une cheminée existante. Son format se choisit donc en fonction des dimensions de l’âtre. Il permet ainsi d’augmenter de manière conséquente les performances énergétiques d’un feu ouvert.
Le foyer fermé, quant à lui, est d’abord posé et raccordé avant d’être maçonné. Il est donc souvent utilisé dans le cas d’une nouvelle construction. Son intérêt est particulièrement esthétique puisque son habillage permet une grande liberté de style, du plus classique au plus contemporain.
Le poêle, enfin, est un appareil autonome qui ne nécessite ni hotte ni habillage. Du plus rétro au plus avant-gardiste, il en existe aussi pour tous les intérieurs.
Bon à savoir : insert, foyer et poêle offrent sensiblement aujourd’hui les mêmes performances énergétiques, avec un léger avantage pour les foyers et les poêles.
La puissance est un des critères les plus importants à prendre en compte pour choisir votre appareil. Si le poêle est trop faible pour votre habitation, il n’apportera pas la chaleur attendue et fonctionnera en surrégime, s’usant ainsi plus rapidement. S'il est trop puissant, il engendrera des coûts superflus et tournera au ralenti, risquant ainsi de s'encrasser plus vite. La puissance idéale dépend notamment du volume à chauffer, du degré d'isolation et de la région dans laquelle vous habitez. En théorie ? Pour une maison "classique", comptez environ 1 kW pour 10 à 15 m3 (une pièce de 4 à 6 m2 sur 2,5 m de haut). Mais s'il s'agit d'une construction basse énergie, un modèle de 3 ou 8 kW suffira pour chauffer 375 m3 (150 m2).
Le rendement indique quel pourcentage de l'énergie produite par la combustion du bois sert réellement à chauffer la maison. Plus le rendement est élevé, moins l'appareil consomme de combustible et plus vous ferez des économies. À savoir : le rendement des poêles modernes se situe entre 75 et 90 % (contre seulement 10 à 15 % pour un feu ouvert !).
Pour profiter d’un bon feu en toute sécurité, il est indispensable d’avoir un conduit de fumée adapté, conforme et sûr. Celui-ci va permettre l’évacuation vers l’extérieur des produits de combustion de l’appareil de chauffage. À retenir : à chaque poêle ou foyer correspond un type bien précis de conduit (matériau, diamètre, hauteur…). Si vous souhaitez utiliser une cheminée existante, il faudra alors vérifier qu’elle réponde toujours aux normes actuelles. Si ce n’est pas le cas, il faudra l’adapter en plaçant un nouveau conduit d’évacuation dans la cheminée : c’est ce qu’on appelle un tubage.
Différents arguments peuvent faire pencher vers l’une ou l’autre de ces solutions. Le bois et les pellets créent une ambiance agréable dans la maison. Ils permettent des économies sur les factures de chauffage (leur prix est relativement stable dans le temps) et ils ont l’avantage d’être des énergies renouvelables. Mais si le stockage et le maniement des bûches ou des pellets vous semblent trop contraignants, un chauffage au gaz (très facile d’utilisation), au mazout ou au charbon (coût très attractif) vous conviendra peut-être mieux.
Votre cœur balance ? Votre choix doit être fonction de vos besoins… Petit comparatif.
Particulièrement convivial, le poêle à bois offre un charme sans pareil avec la vision d’une belle flambée et le doux crépitement du feu. Question coût, le bois conserve un avantage par rapport au pellet. Il engage par ailleurs moins de frais d’entretien qu’un poêle à pellets. Par contre, comme il doit être allumé et alimenté manuellement, il peut s’avérer contraignant au quotidien.
Le poêle à pellets, lui, présente l’avantage d’être automatisé (les pellets sont poussés mécaniquement du réservoir vers la chambre de combustion), modulable (il suffit de régler la température pour que le poêle obéisse en accélérant ou ralentissant l’alimentation) et programmable (idéal pour avoir bien chaud au saut du lit ou au retour du travail !). Résultat : son utilisation est particulièrement aisée au quotidien et la chaleur qu’il procure est douce, agréable et constante. Produisant moins de cendres et pas de fumée, il présente par ailleurs un rendement élevé (jusqu’à 90 %) et une longue autonomie (de quelques heures à 3 jours de fonctionnement). Question inconvénients ? Visuellement, l’aspect des flammes est moins séduisant et ce type de poêle fonctionne avec un moteur électrique, ce qui peut générer du bruit, même si les fournisseurs travaillent à réduire au maximum ces nuisances sonores.
Il existe deux modes de diffusion de la chaleur : par convection ou par rayonnement. Pour choisir votre poêle, il vous faudra déterminer l’usage que vous souhaitez en faire.
Le poêle à convection est plus réactif et dégage rapidement de la chaleur. Mais la température diminue au fur et à mesure que le feu ralentit. Il est donc particulièrement indiqué comme chauffage d'agrément, pour une agréable flambée le soir par exemple.
Le poêle de masse qui fonctionne par rayonnement est, quant à lui, dotés de matériaux à accumulation (stéatite, grès…) qui absorbent la chaleur et la restituent progressivement (jusqu'à 24 h après l'extinction du feu). Il permet d’avoir une température relativement homogène et peut être utilisé comme chauffage principal ou en complément de celui-ci.
Les poêles sont généralement en fonte ou en acier. Il n’y a pas vraiment d’avantage particulier à choisir l’un ou l’autre. La fonte – qui habillait déjà les poêles de nos grands-parents – est le matériau traditionnel par excellence. Il a la particularité d’emmagasiner et de restituer la chaleur pendant très longtemps (inertie thermique). L’acier, quant à lui, est un matériau plus récent, qui monte en température beaucoup plus rapidement. Côté design, il permet des produits aux styles extrêmement variés et contemporains.
Bon à savoir : si vous souhaitez augmenter l’inertie de votre poêle, celui-ci peut être habillé d’autres matériaux dits à accumulation comme la pierre ollaire (stéatite).
Il faut bien sûr respecter une distance minimale entre l’appareil et les matériaux inflammables (murs, plancher…) La position sera aussi déterminée par le conduit d’évacuation des fumées. Pour écarter tout risque d’incendie, la pose de celui-ci est en effet soumise à des normes de sécurité. Si des coudes sont bien sûr envisageables, il faut par ailleurs veiller à ce qu’il soit le plus vertical possible pour bénéficier d’un tirage optimal. Une fois ces questions résolues, l’objectif est ensuite d’assurer une répartition optimale de la chaleur. Si le poêle est souvent installé dos au mur, il existe par exemple aujourd’hui des modèles centraux pivotants à 360°.
Pour un rendement optimal, il est important d’avoir des bûches ou des pellets de qualité.
Si vous utilisez du bois humide, une partie de l’énergie de combustion va être utilisée pour évaporer l’eau. Le bois doit donc être sec (il est conseillé de le laisser sécher entre 18 à 24 mois pour obtenir un taux d’humidité inférieur à 20 %), fendu en bûches (25, 33 ou 50 cm) et propre (pas de bois de récup’ avec peintures, vernis ou colles qui contiennent souvent des toxiques). Préférez par ailleurs une espèce de bois dur (chêne, hêtre, érable, charme…) aux résineux qui brûlent plus vite mais ont tendance à encrasser le poêle.
Quant aux pellets, des labels de qualité (DINplus, ENplus...) assurent aux consommateurs l’acquisition d’un produit fiable. Attention, très sensibles à l’humidité, ils doivent être conservés à l’intérieur, dans un endroit sec et ventilé comme un garage ou une buanderie.
La majorité des poêles sont aujourd’hui équipés d’un système dit de double combustion. L’avantage par rapport aux anciens modèles ? Ce procédé permet d’optimiser les performances de l’appareil tout en limitant la pollution liée à la combustion. La combustion du bois dégage en effet du monoxyde de carbone. Pour réduire ces émissions néfastes, les appareils à double combustion (postcombustion ou combustion secondaire) permettent de brûler les gaz qui s’échappent des flammes grâce à un apport d’air supplémentaire. Conséquence : comme toute l'énergie du bois est utilisée, le rendement thermique est encore meilleur et la combustion beaucoup plus propre et respectueuse de l’environnement.
Bien sûr, à condition de choisir une puissance spécialement adaptée au faible besoin en chaleur des maisons bien isolées, basse énergie ou passives. Les poêles dits étanches sont par ailleurs particulièrement compatibles avec ce type d’habitations. Ceux-ci ont en effet pour particularité de prélever l’air nécessaire à la combustion directement à l’extérieur de la maison. Ils sont donc complètement hermétiques et fonctionnent en toute sécurité sans consommer l’oxygène de la pièce.
Pour profiter au mieux des capacités de votre poêle, allonger au maximum sa durée de vie et réduire les risques d’incendie, il est important d’effectuer un entretien régulier de votre appareil : vider les cendres, laver la vitre, nettoyer la suie des parois… Annuellement, il vous faudra aussi contacter un professionnel (n’hésitez pas à faire appel à nos services) pour ramoner votre conduit de cheminée. À noter en ce qui concerne les poêles à pellets : en marge d’un entretien journalier (nettoyer le brûleur et la chambre de combustion, vider le cendrier…) et d’un ramonage annuel, faites aussi appel à votre installateur une fois par an pour un entretien plus approfondi (vérifier l’étanchéité des joints, retirer tous les résidus des parties internes du poêle, contrôler les composants électromécaniques…).